Perte de cheveux après grossesse et acouchement

Est-ce normal et temporaire ?

Oui, c'est tout à fait normal. La perte de cheveux post-partum est un phénomène courant chez les nouvelles mamans. Heureusement, elle est généralement temporaire et vos cheveux devraient retrouver leur densité habituelle après quelques mois.

La perte de cheveux post-partum est un phénomène courant.

La perte de cheveux post-partum, aussi appelée alopécie post-partum, est une expérience que vivent beaucoup de nouvelles mamans. Après l'accouchement, les fluctuations hormonales, notamment la chute brutale des œstrogènes, perturbent le cycle de croissance des cheveux. Pendant la grossesse, les cheveux restent plus longtemps en phase de croissance (anagène), ce qui donne une chevelure plus dense. Mais après l'accouchement, cette phase de croissance est réinitialisée, et de nombreux cheveux entrent en phase de chute (catagène) en même temps.

Ce phénomène peut être assez impressionnant. Vous pouvez voir des mèches entières tomber lorsque vous vous brossez les cheveux ou prenez une douche. C'est normal, et surtout temporaire. La perte de cheveux post-partum commence généralement entre 2 à 4 mois après l'accouchement et peut durer jusqu'à 6 mois, voire plus si vous allaitez.

Pas de panique, tout rentrera dans l'ordre. La densité capillaire revient à la normale une fois que le corps s'est rééquilibré hormonalement. En attendant, mangez équilibré, dormez bien et évitez les traitements capillaires agressifs. Si la chute persiste au-delà de 6 mois, consulter un dermatologue peut être une bonne idée pour écarter d'autres causes possibles comme une carence en fer ou une hypothyroïdie.

Elle est généralement temporaire.

La perte de cheveux post-partum, bien que déconcertante, est généralement temporaire. La majorité des nouvelles mamans voient leurs cheveux retrouver leur densité habituelle en quelques mois. Ce phénomène, connu sous le nom d'effluvium télogène du post-partum, survient souvent dans les trois mois suivant l'accouchement et peut durer jusqu'à six mois. Parfois, cette période peut s'étendre jusqu'à un an, surtout si vous allaitez.

Pas de panique, c'est une phase temporaire. Adoptez une alimentation équilibrée riche en protéines, fer, calcium, magnésium et vitamines B pour soutenir la santé de vos cheveux. La levure de bière, par exemple, peut aussi aider, mais demandez d'abord l'avis de votre médecin. En parallèle, prenez soin de votre cuir chevelu : massez-le régulièrement avec de l'huile de ricin pour stimuler la pousse des cheveux.

Si la chute de cheveux persiste au-delà de six mois, il peut être utile de consulter un professionnel de santé. Des carences en fer ou en vitamine B, ou encore des problèmes thyroïdiens, peuvent être en cause. Un bilan sanguin pourra alors détecter ces éventuelles carences. Enfin, soyez doux avec vos cheveux : évitez les traitements agressifs, réglez vos appareils sur des niveaux bas et brossez-les délicatement.

Quand a lieu la chute de cheveux après accouchement ?

La chute de cheveux débute généralement entre 2 et 4 mois après la naissance de votre bébé. C'est à ce moment que les hormones de grossesse, qui ont maintenu vos cheveux en phase de croissance, commencent à se stabiliser. Cependant, ce délai peut varier selon les individus, influencé par des facteurs comme l'allaitement ou le stress.

Pour mieux gérer cette période, voici quelques conseils pratiques :

• Adoptez une alimentation équilibrée : riches en protéines, fer, calcium, magnésium et vitamines B, ces nutriments sont essentiels pour la santé de vos cheveux.
• Utilisez des produits capillaires doux : optez pour des shampooings et des lotions anti-chute qui peuvent aider à renforcer vos cheveux.
• Prenez soin de votre cuir chevelu : masser régulièrement votre cuir chevelu avec de l'huile de ricin peut stimuler la pousse des cheveux.
• Détendez-vous : le stress peut aggraver la chute de cheveux, alors prenez du temps pour vous détendre et vous reposer.

Si la chute de cheveux persiste au-delà de six mois, il peut être utile de consulter un professionnel de santé pour écarter d'autres causes possibles comme une carence en fer ou des problèmes thyroïdiens. 

Elle peut varier en fonction des individus et des facteurs hormonaux.

La perte de cheveux post-partum n'est pas une expérience uniforme pour toutes les nouvelles mamans. Elle peut varier considérablement d'une personne à l'autre en fonction de plusieurs facteurs. Les fluctuations hormonales jouent un rôle clé. Pendant la grossesse, les niveaux élevés d'œstrogènes prolongent la phase de croissance des cheveux, mais après l'accouchement, la chute brutale de ces hormones déclenche une perte de cheveux. La durée et l'intensité de cette chute peuvent également être influencées par d'autres éléments.

Par exemple, l'allaitement peut prolonger la production de certaines hormones, retardant ainsi la chute de cheveux. Le stress et la fatigue, courants après l'arrivée d'un nouveau-né, peuvent également aggraver la situation. De plus, des carences nutritionnelles, notamment en fer, en vitamines B et en zinc, peuvent affaiblir les follicules pileux et accentuer la perte de cheveux.

Prendre soin de soi pendant cette période est crucial. Adoptez une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, et évitez les coiffures serrées ou les traitements capillaires agressifs. Si la chute de cheveux vous inquiète ou persiste au-delà de six mois, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour écarter d'autres causes possibles et obtenir des conseils adaptés à votre situation.

Quand s'arrête la chute de cheveux après accouchement ?

La chute de cheveux post-partum peut sembler interminable, mais elle a une fin. En général, cette phase de perte de cheveux dure de 2 à 6 mois. Cependant, pour certaines femmes, surtout celles qui allaitent, la chute de cheveux peut s'étendre jusqu'à un an. Ne vous inquiétez pas, vos cheveux retrouveront leur densité habituelle avec le temps.

Peut durer jusqu'à 12 mois ou plus en cas d'allaitement prolongé.

La chute de cheveux post-partum peut effectivement s'étendre jusqu'à 12 mois, voire plus, surtout si vous allaitez. L'allaitement prolonge la production de certaines hormones, ce qui peut retarder le retour à la normale du cycle capillaire. Cela peut être frustrant, mais c'est une phase temporaire.

Comment éviter la perte de cheveux après l'accouchement ?

La perte de cheveux après l'accouchement peut être stressante, mais il existe des moyens de la minimiser. Adopter une bonne hygiène de vie, avec une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant, est essentiel. En plus, des compléments alimentaires et des produits capillaires spécifiques peuvent aider à renforcer vos cheveux pendant cette période délicate.

Améliorer l'hygiène de vie (bien manger, bien dormir).

Pour minimiser la perte de cheveux après l'accouchement, une bonne hygiène de vie est essentielle. Cela commence par une alimentation équilibrée. Privilégiez les aliments riches en vitamines, fer, protéines, calcium, magnésium, zinc et vitamines B8. Par exemple, les légumes verts, les noix, les viandes maigres et les poissons gras sont d'excellents choix. Ces nutriments sont cruciaux pour renforcer vos cheveux et favoriser leur repousse.

Ensuite, le sommeil joue un rôle clé. Avec un nouveau-né, il peut être difficile de bien dormir, mais essayez de vous reposer dès que possible. La fatigue peut aggraver la chute de cheveux, alors n'hésitez pas à demander de l'aide pour pouvoir récupérer.

Les compléments alimentaires peuvent aussi être bénéfiques. La levure de bière, riche en acides aminés essentiels et vitamines B, est souvent recommandée. Elle est compatible avec l'allaitement et peut aider à renforcer vos cheveux.

Enfin, prenez soin de votre cuir chevelu. Massez-le régulièrement avec de l'huile de ricin mélangée à une autre huile végétale pour stimuler la circulation sanguine et encourager la repousse des cheveux. Évitez les coiffures serrées et les produits capillaires agressifs.

N'oubliez pas de consulter un professionnel de santé avant de commencer toute cure de compléments alimentaires. Cela vous permettra de choisir les produits les plus adaptés à vos besoins spécifiques et d'éviter les interactions avec d'autres traitements que vous pourriez suivre.